C'est un lipide de la famille des stérols que l'on retrouve généralement dans les produits d'origine animale. Sachant que notre foie produit l'essentielle partie du cholestérol dont notre organisme a besoin, le reste du cholestérol "nécessaire" est apporté par l’alimentation. Le cholestérol est un constituant des membranes cellulaires et le précurseur d'hormones sexuelles (progestérone, oestrogène, testostérone), des sels billiaires et de la vitamine D3. 

Il est important de savoir que le cholestérol n’est pas soluble dans le sang. C’est donc grâce aux lipoprotéines qu’il va être acheminé dans l’organisme. Il existe 2 types de lipoprotéines :

• Les lipoprotéines HDL (lipoprotéines de haute densité) associées au « bon » cholestérol vont chercher le cholestérol déposé sur les parois internes des artères par les lipoprotéines LDL et les éliminent.
• Les lipoprotéines LDL (lipoprotéines de faible densité) associées au « mauvais » cholestérol qui déposent le cholestérol présent en excès dans l’organisme sur les parois internes des artères et qui provoquent, à long terme, l’athérosclérose c'est-à-dire la présence d’une plaque sur la paroi interne des artères qui peut gêner voire même, dans le pire des cas, bloquer la circulation sanguine.

C’est donc les lipoprotéines qui définissent les taux de « bon » et « mauvais » cholestérol présents dans le sang. Le cholestérol n'est ni « bon » ni « mauvais » en soi mais ses transporteurs (les lipoprotéines) sont elles « bonnes » ou « mauvaises ». 
 

Comment détecter l’hypercholestérolémie ?

C'est le bilan sanguin qui déterminera les taux de cholestérol (la quantité de cholestérol LDL, la quantité de cholestérol HDL et la quantité totale de cholestérol). D'où l'importance de faire un bilan sanguin régulièrement et une fois par an au minimum après l'âge de 45 ans.

Les médecins évaluent le taux de cholestérol via plusieurs paramètres comme le sexe du patient, sas antécédents familiaux, son âge, sa pression artérielle ou ses activités physiques et sportives.

Les médecins analysent aussi le rapport cholestérol total/cholestérol HDL qui montre le taux de « bon » cholestérol sanguin par rapport au cholestérol total. Un faible rapport est lié à un risque de maladies moins élevé. 

Par exemple, à taux de cholestérol égaux, un homme de 60 ans, fumeur et ayant des antécédents de maladies cardiovasculaires dans sa famille sera considéré à risque élevé alors qu’une femme de 30 ans ne présentant aucun facteur de risque sera considérée à faible risque. 

Comment réguler son taux de cholestérol ?

Une alimentation saine et équilibrée

• Diminuer sa consommation en acides gras saturés : beurre, fromage et huile de palme.
• Privilégier les acides grs polyinsaturés contenus dans l'huile d'olive ou de tournesol, l'avocat ou les graines....et de manières générales les huiles et aliments riches en Oméga 3.
• Les phytostérols (d'origine végétal) permettent de faire baisser le taux de mauvais cholestérol. Ils sont contenus dans les amandes, les noix ou les noisettes.
• Les aliments qui contiennent des fibres solubles régulent le taux de cholestérol en limitant l'absorption des glucides. Ils sont contenus dans les haricots verts, les lentilles, la poire ou la carotte crue.

Une activité sportive régulière

Il a été prouvé que 30 minutes de marche rapide tous les jours de la semaine permettait de réduire son taux de mauvais cholestérol. En période hivernale, faites des étirements ou du vélo d'appartement pour garder un rythme soutenu tout au long de l'année.